Billy Elliot,
comme " Les Virtuoses " se situe dans les années de crise sociale en
GB : grèves, fermeture des mines, un milieu ouvrier pauvre dans lequel
il y a peu d'espoir de sortie. Il n'est pas un film isolé mais il pose
la double problématique du combat social et du combat pour la reconnaissance
individuelle des talents artistiques dans un certain milieu qui est
le milieu populaire ( de la même façon, Joe chez K.Loach se cachait
d'aimer et d'écouter avec plaisir de la musique classique).
Nombreux sont les films anglais dont le sujet principal est la vie de
ceux que nous appelons chez nous " la France d'en bas " on peut citer
les films de K.Loach, Kess également.
Dans Billy Elliot, c'est l'art de la danse qui " sauve " Billy d'un
destin qui semblait tout tracé, dans " Les Virtuoses " c'était la musique
qui faisait survivre le père, chef d'orchestre de l'harmonie de la mine,
dans " My name is Joe " ce sont les courts passages pendant lequel nous
surprenons Joe écoutant le concerto de violon de Beethoven en cachette.
IL n'y a sans doute pas de hasard à ce que la présence artistique soit
traitée dans chacun de ces films et je me contenterai de citer Lee Hall,
le scénariste de Billy Elliot, profondément marqué par le leader syndicaliste
Scargill:
" s'il y avait un message dans le film, ce serait celui qu'avait
essayé de faire passer Scargill : l'idée que notre société est appauvrie
du fait de l'impossibilité qu'ont les gens créatifs et volontaires de
s'exprimer "
Brigitte Boëdec,
novembre 2003 .
Madalen
P., vu en 2003
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