Coucou, c'est
la maso qui s'était exprimée à propos de Ma Vie sans moi... Je
voudrais quand même justifier ma rencontre avec ce genre de film qui,
je le sais rien qu'en lisant le résumé, me feront pleurer... Au- delà
du fait que je suis certainement maso, j'aime les films qui touchent,
qui émeuvent, qui sont réalistes. Des films qui racontent la vie ailleurs
que chez nous, loin de notre petit cocon, comme ici en Israël, même
si ça pourrait plus ou moins se passer n'importe où dans le monde. Ainsi,
j'ai été émue dès la première séquence, très belle, et qui devient encore
plus belle lorsque, quelques séquences plus tard, on découvre à qui
cette chanson s'adressait.
J'ai bien sûr été émue par les personnages, chacun extrêmement bien
défini ; le film est court (1h20), et pourtant, on a très vite l'impression
de tous les cerner, de cerner leurs caractères, leur mal-être, leurs
angoisses... Sans parler de leurs relations... Le sujet semble 'bateau',
mais on est loin de tomber dans le cliché. Tout dans ce film est traité
avec sincérité, douceur, compréhension,... Si bien que si certaines
scènes se veulent symboliques, elles restent criantes de vérité. La
scène où Bar, la petite, veut traverser la route mais n'y arrive pas,
tant il y a de voitures et tant il pleut, en est un exemple.
La musique m'a également beaucoup touchée ; les dialogues ; les remarques
philosophiques de Yaïr, la 'souris'... Bref, j'ai adoré, je me suis
régalée, la preuve : je n'ai cessé de pleurer, plus on les connaît et
plus on pleure, plus on avance et plus c'est beau, et ce qui est rassurant
c'est que la personne à côté de vous pleure aussi, on n'est pas seuls
à sangloter... Le plus fin c'est qu'à travers la pluie, au travers des
larmes, le sourire renaît, il renaît grâce à l'espoir transmis par l'évolution
des relations entre chacun des personnages. À voir (si vous aimez les
films qui touchent, qui émeuvent, qui sont réalistes...).
Audrey
N., 2004
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