Film à déconseiller aux non sportifs
et gens qui ne supportent pas de regarder ne serait-ce que 10 mn une arrivée
d'une étape du tour de France au sommet du col de la Madeleine.
Ghislain Lambert est un jeune cycliste belge qui voudrait devenir professionnel.
A force d'entraînement, de courage, et de quelques piqûres son rêve se
réalise, il devient cycliste professionnel...
Mais la réalité de ce monde n'est pas celle des sportifs dorés du 21ème
siècle, l'action se déroule dans les années 70, et l'on suit Ghislain
dans les petits critériums belges, épreuves locales au prestige limité
!
Le film comporte une première moitié très riche et très drôle où l'on
suit l'ascension et aussi les déboires de Ghislain dans ce monde impitoyable
(Daniel Ceccaldi est très bon en entraîneur de la vieille école, l'équivalent
d'un Guy Roux de la pédale).
Les images de course sont très biens rendus, et on découvre les combines
du milieu (le coup de la poire d'urine pour éviter le contrôle anti dopage),
les arrangements du peloton, la hiérarchie au sein des équipes...
Mais on déchante lorsque la carrière de Ghislain se termine, Harel patine
dans la suite à donner à son film, il propose alors une suite de sketchs,
situations burlesques ou tragi comiques qui se suivent sans grande cohérence.
Son héros pitoyable mais sympathique au début devient franchement antipathique,
le spectateur perd le fil et ne se reconnaît plus dans ce personnage méprisable.
Un film à voir quand même pour sa
première partie dans laquelle Benoît Poelvorde est irrésistible !
Marco,
vu en 2001
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