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Le
matériau musical utilisé
Pas de choeur.
Pas de soliste (vocal ou instrumental), excepté en musique d'écran.
Pas d'ensemble de musique de chambre.
Le grand orchestre est présent.
Dominante : la " musique de fosse ". Elle est riche et abondante (
forte prégnance de cuivres et percussions, on peut parler d'un style
américain de musique filmique ( M. CHION , dans son ouvrage " la musique
au cinéma " a montré qu'en 1955 peu de personnes avaient entendu de la
musique atonale et dissonante et que Léonard Rosenman a écrit dans ce film
une partition remarquable ).
Présence ponctuelle : la " musique d'écran ", qui , à chaque fois ,
présente une signification très précise ( cf. l'analyse de la personnalité
des 4 personnages principaux )
Le rôle
de la musique : assurer la continuité
Analyse d'une séquence : le générique du début
Présence
/ Absence de la musique
Etude à partir d'une séquence : la scène du commissariat
Les
" musiques " in " ou " musiques d'écran
" ou "diégétiques"
4 interventions
seulement
2 interventions vocales et a cappella
2 interventions instrumentales
1) Jim dans le bureau du commissaire
2) la séquence du planétarium.
Construction tripartite de cette musique :
a ) Les étoiles
b) La fin du monde
c) Retour aux images et à la musique du début.
 
3 ) la musique de "l'auto radio "
4 ) la
berceuse de Brahms ( séquence dans la maison abandonnée )
Les
musiques " off "
Elles
sont très nombreuses et accompagnent les différents moments de l'action.
La liste n'est pas exhaustive.
Rôle de
dramatisation : Analyse de 5 exemples
d'effets dramatiques provoqués par la musique.
La
musique comme élément signifiant :
La musique de
cinéma donne du sens.
Un exemple , la séquence finale : la mort de Platon.
Analyse
de la personnalité des personnages principaux à partir du monde sonore :
Cette
analyse concerne la totalité des musiques " in "
Jim
Buzz
Platon
Judy
Conclusion :
Il n'est pas
possible de dissocier les éléments sonores (musiques et bruitages) de la
globalité du film : ils intensifient les moments dramatiques, accompagnent
les moments de tendresse (séquence de musique " off " dans la rue
entre Jim et Judi = moment de douceur ) cette musique est interrompue par les
cris ( sons "in" = réalisme ) des jeunes dans la voiture de Buzz.
Les éléments sonores sécrètent aussi des épisodes humoristiques. Le monde
sonore est facteur de sens (parfois la signification est présente sur le plan
sonore avant qu'elle ne soit révélée par les dialogues ou les images) et il
assure la continuité entre les différentes scènes, les différents plans.
Un ouvrage de référence : " La Musique de
Cinéma " de Michel Chion aux éditions Fayard.
Si
vous souhaitez lire l'analyse musicale de ce film, il suffit de cliquer
sur l'enveloppe animée et je vous ferai parvenir les infos
que vous souhaitez.
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