1.
Le 3ème opus du SDA (Seigneur Des Anneaux) est enfin sorti ! Dire
que j’ai dû attendre des mois pour le voir ! Je m’attendais quand
même à ce qu’il dure plus longtemps (3 h c’est trop peu). Donc le film
est génial, allez le voir. Mais il y a des énormes défauts : on ne sait
pas ce que devient Saroumane toujours dans sa tour, pas de nettoyage
de la Comté (mais ça tout le monde s’en doutait) et il n’y a pas vraiment
d’adieu de la Communauté (on ne sait pas ce que deviennent Legolas et
Gimli après que les hobbits retrouvent la Comté). En somme, le film
a été coupé n’importe comment et j’attends mieux de la version longue.
Le début du film nous offre une vue magnifique sur un ver de terre (ils
auraient pu choisir autre chose tout de même). On n’est pas trop déçu
par les bastons gigantesques surtout quand l’armée des morts arrivent.
Legolas nous fait encore une de ses pitreries. Après avoir fait du surf
et être monté sur la tête d’un troll, il nous fait un mixte entre les
deux en montant sur un Oliphant et en surfant sur sa trompe. On découvre
aussi les talents d’Aragorn et de Pippin en tant que chanteurs. On assiste
aux émouvantes retrouvailles entre Arwen et Aragorn, à Gollum qui devient
complètement ouf (pour changer) ou encore Eh je ne vais pas vous
raconter toute l’histoire tout de même ! Allez voir le film, bande de
paresseux !
En bref, le retour du roi se rapproche plus de la Communauté
de l’anneau (son aspect mélancolique et poétique peut être). La fin
est comme je m’y attendais, triste (et vas-y que je te serre dans mes
bras, que je sors une phrase philosophique, que je chiale encore…) et
c’est toujours dur pour moi de réaliser que c’est fini!
Bravo tout de même à Peter Jackson, il fallait oser. La trilogie, qui
me paraît n’être qu’un seul film de 9h, est finie. Je n’ai plus qu’à
acheter tous les One hors série existants en attendant la version longue
du film (pour me faire une soirée seigneur des anneaux en passant les
3 films en boucle). Bien sûr le film n’égalera jamais le livre alors
à tous les fans de Tolkien déçus, faites-vous un film dans votre tête
en relisant les livres et vous verrez c’est génial ! D’ailleurs je vais
me relancer dans la lecture du livre.
Fin(snif).
Lise
B.
2.
Enthousiasmé par les deux premières parties de la grande
fresque de Peter Jackson, je me suis, comme Lise B. (et d'ailleurs en
sa compagnie), précipité vers le troisième opus.
J'y ai retrouvé avec grand plaisir les personnages bien campés
et le souffle de l'aventure si cher à Tolkien.
Peter Jackson sait parfaitement mettre en scène les grandes batailles,
et les effets spéciaux se fondent dans le récit avec maestria.
La bataille pour la défense de Minas Tirith restera dans les
annales des grands affrontements stratégiques du cinéma
(mises à part les pitreries de Legolas qui en fait un peu trop
-voir critique précédente) et je dois avouer que la charge
des Rohirrims m'a procuré de sérieux frissons de plaisir
et d'émotion. Mais si Peter Jackson possède un incontestable
sens de l'épique, il se révèle bien moins talentueux
quand il filme les émotions et les relations complexes qui lient
les personnages liés à la quête de l'anneau. Hormis
les déchirements psychologiques de Gollum, assez réussis,
tout le reste est très mal filmé, à coups de gros
plans interminables des visages grimaçants des acteurs, accompagnés
d'une musique devenue insupportable. Ces défauts qui restaient
mineurs au début de la trilogie finissent par nous sauter aux
yeux dans le crescendo dramatique du retour du roi. La guimauve et le
pathos envahit tout, et la fin, si émouvante dans le livre, s'étire
dans les sanglots, sans la retenue qu'on pouvait espérer. Une
palme revient au baiser hollywoodien et hors de propos d'Aragorn à
Arwen en pleine cérémonie de couronnement. Le montage
des 15 dernières minutes se révèle particulièrement
maladroit, il y a à l'évidence des scènes manquantes,
que l'on verra peut-être dans une version longue. La disparition
totale de Saroumane et de son âme damnée reste mystérieuse
et nuit au film. Dommage que cette formidable entreprise s'achève
sur une mauvaise note.
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