Le super-chien
Scooby Doo et ses 4 amis (Sammy, Fred, Daphné et Vera) sont appellés sur
Spooky Island, à la suite d'incidents paranormaux produits dans le parc
d'attraction. Le maître de l'île (Rowan Atkinson, vu savez, Mr Bean) compte
sur la joyeuse bande pour résoudre ces énigmes au plus vite.
Un samedi soir,
alors que mes cousins étaient chez moi, en vacances, j'ai proposé à ma
cousine (de 11 ans) d'aller au cinéma. Il n'y avait pas grand chose à
l'affiche, mais Scooby Doo était en avant-première. Nous avons donc choisi
d'y aller. Je me disais que ça faisait un moment, maintenant, que je n'avais
pas vu le dessin animé, et ma cousine ne l'avait jamais vu. Scooby
Doo est, en effet, une adaptation de la série animée culte dessinée
par Iwao Takamoto (1969, studio Hanna-Barbera).
Ce film très second degré (et peut être même plus, mais n'ai pas réussi
à atteindre le bon degré...) conserve assez bien l'esprit du dessin animé:
personnages relativement bien brossés, ainsi que les couleurs vives (vague
psychédélique fin 60's). Un bon point aussi pour la ressemblance physique
frappante de Matthew Lillard avec son personnage, Sammy. En ce qui concerne
les effets spéciaux, le chien est assez moche à voir. Par contre, je ne
peux nier le petit effort fait pour que les mouvements du pseudo-chien
paraissent un peu réalistes. Pour ce qui est des acteurs, il est clair
qu'ils ont tout fait pour ne pas voler la vedette au héro-chien: et ils
ont plus que réussi (le jeu d'acteur est épouvantable, surtout pour Freddie
Prinze Jr et Buffy, euh... Sarah Michelle Gellar!) De plus, le scénario
est ultra-superficiel (intrigue plus que basique), et l'humour est...
indéfinissable, en fait (plus scato que ça, c'est pas possible: "pipi
caca" ahahah + pets et rots ahaha)
Je ne m'attendais pas à un chef-d'oeuvre, mais tout de même! On m'a dit:
"Ce film est au ciné ce que Britney Spears est à la chanson", et bien,
je crois que c'est trop gentil! Mais c'était prévisible, compte tenu du
réalisateur, Raja Gosnell, qui a déjà réalisé "Big Mamma" (ou "Maman,
je m'occupe des méchants"), et qui était monteur sur "Maman j'ai raté
l'avion"... Pour conclure, ce film a voulu jouer sur 2 tableaux: les trentenaires
nostalgiques et les enfants: pari ratéééééé! Tout le monde sort déçu (on
souri à peine 2 fois pendant le film). Bilan: j'ai perdu mon temps et
mon argent.
Marion
z.