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En 1930 (dans le Chicago de la dépression),
la jalousie et l'esprit de compétition plongent Michael Sullivan (tueur
professionnel au service de la mafia irlandaise) et Connor Rooney (fils
du patron de Sullivan, qui a élevé ce dernier comme son fils) dans une
spirale de violence aveugle : la femme et le fils cadet de Sullivan en
seront les premières victimes. Michael Sullivan et son autre fils (âgé
de 12 ans) partent alors sur les routes pour fuir, mais aussi mettre en
place une vengeance. Ils apprennent alors à se connaître et à s'aimer...
Après le caustique American Beauty, Sam Mendes explore un tout autre genre: le thriller. Comics avant de devenir un film (comics crée par Max Allan Collins), Road to Perdition possède un titre dont le sens est double: en effet, Perdition est à la fois le nom de la ville vers laquelle se dirigent Michael Sullivan et son fils, mais également une expression métaphorique de l'enfer (route dont Sullivan espère bien détourner son enfant...) J'ai trouvé dommage que les personnages de ce film ne soient pas trop étoffés (à part peut être celui de Jude Law), ce qui amène un manque certain d'émotion. De plus, le scénario est sans trop de surprise... Par contre, les acteurs, la mise en scène et la musique rattrapent ces petits manques. En effet, le duo Tom Hanks/Paul Newman est parfait (même si certains n'ont pas été convaincus par Tom Hanks en père de famille tueur professionnel: moi, il m'a convaincue!) Jude Law est, lui, exceptionnel dans ce rôle de composition du photographe psychopathe : le beau Jude arrive à devenir répugnant, sa prestation est hallucinante! Il ne faut pas non plus oublier le jeune acteur, Tyler Heochlin, qui joue remarquablement bien lui aussi. De plus, les décors sont superbes et la musique omniprésente nous plonge véritablement dans le film... Pour conclure, malgé le chemin ultra-emprunté, le suspense reste et le résultat n'est pas mal du tout. Marion vu en 2002 2. Laurent Goualle, vu en 2002
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