En
résumé : Un cambrioleur sort de prison en smoking...avec un curieux projet
de réinsertion, "faire le casse du siècle" : braquer la chambre forte
de 3 casinos de Las Vegas.
1.
Ce film est un melting pot de Casino, Hors d'atteinte, Les
douze salopards, Mission impossible...et la liste n'est pas
comme on dit exhaustive. On retrouve les bons ingrédients du cinéma de
divertissement : de beaux héros, des prouesses techniques, un méchant
qui se fait blouser en beauté, l'esprit d'équipe, et des sentiments (en
fait tout ca, c'est pour reconquérir Julia Roberts qui sort avec le méchant
directeur du casino et qui par le plus grand des hasards est l'ex femme
du type en smoking (docteur Ross, enfin Clooney quoi). Bref, pas de surprises
scénaristiques, on sait que le casse sera dur à commettre, mais chacun
est le meilleur dans sa spécialité, alors ça baigne. Reste à se gaver
de combines, faux enregistrements, communication par oreillette (genre
Delarue), écrans plats de contrôle, et contorsionniste chinois...enfin
les trucs classiques du 21ème siècle pour atteindre la fameuse salle des
coffres et tenir le spectateur éveillé entre deux bouchées de maïs. Tout
cela se laisse voir, mais on est loin du niveau d'un "Traffic"
ou même de "L'anglais". A regarder si on aime la classe naturelle
de Clooney (quant à Julia Roberts elle parait un peu pataude dans ses
tailleurs serrés, et sa démarche n'est plus du tout pretty). La fin réserve
une surprise de taille...alors ne faites pas comme votre voisin(e) !!!
Vous comprendrez si vous allez voir le film.
Marc
S, vu en 2002 à Lyon
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2.
Grand amateur du cinéma de Soderbergh, je me fais toujours une
joie de découvrir chacune de ses nouvelles productions : il est,
dans son style particulier, à l'image des grands réalisateurs
hollywoodiens de l'époque classique : capable de s'adapter à
n'importe quel sujet, de gérer des budgets colossaux, de plaire
au public tout en imprimant à chaque film un style et un regard
tout à fait personnel. Elégance (s'il y a un mot pour qualifier
la mise en scène de Soderbergh, c'est bien celui-là), fluidité
et inventivité du montage, dialogues précis et drôles,
direction d'acteurs parfaite, ses films sont en général
un régal pour le spectateur. Par ailleurs, le réalisateur
n'hésite pas à s'engager dans des entreprises plus ambitieuses
(Oui, Marc, j'ai moi aussi été marqué par cet excellent
Anglais à la mise en scène quasi-expérimentale).
Sa dernière production,
Ocean's Eleven ne sera pas son plus grand chef d'oeuvre, mais une
production moyenne de Soderbergh n'est jamais inintéressante. Ici,
on pourrait presque dire que le film est à l'image du cambriolage
au centre du scénario : financé à l'aide de gros
capitaux, parfaitement orchestré d'un bout à l'autre, accompli
par des spécialistes (une pléiade d'acteurs impressionnante)
avec ...élégance (Clooney est au jeu d'acteur ce que Soderbergh
est à la mise en scène), et sans surprise majeure. Eh oui,
tous les "trucs classiques du 21ème siècle pour atteindre
la fameuse salle des coffres" sont là... Mais le réalisateur
sait gommer tout le superflu : pas de peinture psychologique de groupe
lourdingue, une love story relativement sobre, de nombreuses mais courtes
ellipses scénaristiques. Il s'agit d'aller à l'essentiel.
Bien sûr, tout ou presque a déjà été
fait ou presque dans le genre. Mais quand on a la classe...
Laurent Goualle, vu
en vf à Pau en 2002
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3.
Please, ne pas oublier Andy Garcia dans la distribution : il joue
le méchant certes mais il y a tant de charme en lui ! ! (ndwm*
: ok, ok !)
Nous, les filles,
avons, pour une fois, de la chance : G.Clooney, B. Pitt et, disons le
: A.Garcia sont un trio de célébrités masculines
fort séduisantes.
BASTA, je ne suis pas sur le site de Laurent pour vanter le look des uns
et des autres, en réalité ils jouent bien (ou sont bien
dirigés ).
Mais… tout de même…. Je suis OK avec Marc. S : qu'est-il arrivé
à Julia. Roberts pour qu'elle ait cette démarche de " poule"
(bien entendu ! au sens fermier du terme) son chirurgien a raté
ses lèvres, c'est évident… a-t-il aussi raté ses
hanches ?? impressionnant.
Vrai de vrai elle a toujours des gambettes à : "je ne sais combien
de dollars la paire", mais il faut vraiment qu'elle reste sur place ou
tout simplement assise maintenant.
Le début du film m'a semblé long dans sa mise en place (j'étais
venue pour me distraire) mais heureusement, lorsque les pièces
du puzzle sont mises en place, c'est un film "qui se laisse voir " (j'ai
encore piqué cette expression à Marc.S) et ça devient
marrant. Je regrette seulement que la partie du film possédant
de l'adrénaline ait mis autant de temps à arriver.
Un film qui n'a rien à demander aux neurones : de temps en temps
ça fait du bien.
Brigitte B., vu à
GAUMONT en haute Savoie en 2002
*note
du webmaster
4.
Soderberg est un réalisateur que je ne connais guère.
C'est avec une certaine
curiosité mais aussi sans passion que je me suis laissé
aller dans mon fauteuil, persuadé, avant même les 1ères
images du film que j'allais découvrir ce que j'imaginais déjà.
J'ai été conforté dans mes prévisions.
Voilà une recette simple,
efficace, qui a le goût des productions américaines traditionnelles.
Le menu est classique mais riche ! Les ingrédients (les acteurs)
sont de qualité, l'enchaînement des plats est imparable,
un zeste d'adrénaline, vous saupoudrez de compétence, une
entrée banale, un plat de résistance qui a du caractère
et un dessert qui se laisse apprécier. Tout cela est , comme l'a
dit Laurent G, élégant , avec bien sûr une vaisselle
choisie (beaux décors)mais quand même on reste sur sa faim.
Je rejoins Brigitte B qui évoquait le manque d'adrénaline
(le zeste y est mais il ne suffit pas) ainsi que le côté
un peu sans surprise de l'intrigue.
Je n'ai finalement pas trouvé
le repas original (les dialogues ne sont pas drôles)cependant, tout
était plaisant, lisse et sans ennui.
Voilà un film que j'oublierai
certainement mais, pour l'instant je n'oublie pas que c'est un film qui
m'a fait passer un agréable moment
François G
– vu en 2002
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