Il était
une fois en Chine : la secte du lotus blanc |
|
Difficile d'égaler un premier opus frôlant la perfection. Pourtant Tsui Hark persiste et dépasse le 1er épisode. La faute à des combats encore plus époustouflants : le duel au bâton est épique et reste à ce jour une expérience inégalée dans le cinéma asiatique. Ajoutons la performance des "élèves" du maître, véritables trublions gaffeurs qui tranchent avec le sérieux de Wong. L'arrière-plan historique enfin est très bien rendu, très subtile. Tsui Hark gomme l'impression du 1er opus : les occidentaux sont plus finement traités (en particuliers les anglais véritables pivots des intrigues coloniales); Tsui insiste fortement sur la tolérance et les échanges entre les cultures en dénonçant les extrémistes des deux bords. Au final, le plus grand film d'arts martiaux de tous les temps, véritable bombe mythique consacrant le talent du plus génial des réalisateurs Hong-Kongais. |